#Impression climatique neutre L’ambition de l’imprimeur Atar? Imprimer de la manière la plus neutre possible d'un point de vue climatique.
Chez Atar Roto Presse SA, qui imprime Entreprise romande et, deux fois par an, son magazine, le processus de décarbonation de l’impression a débuté en 2013, lorsque les problématiques de développement durable se sont faites de plus en plus présentes dans les appels d’offres.
Atar réalisait déjà plusieurs actions en faveur de l’environnement avant cette date. Par exemple: le recyclage des eaux utilisées pour leur production. «Cela ne suffisaient pas. Il fallait en apporter les preuves», raconte Sabine Mounir, directrice générale de l’entreprise. C’est ainsi qu’Atar s’est lancée dans «une politique des petits pas, avec des mesures correctement effectuées.» Une partie concerne l’aménagement des bâtiments. La chaleur des machines est réutilisée pour chauffer les locaux en hiver. Atar mise désormais sur les LED pour son éclairage. Elle favorise aussi les énergies renouvelables pour son alimentation.
Au niveau des outils de production, la société a changé son parc de machines pour des outils technologiquement et écologiquement plus efficaces. Comme pour l’entretien de ses outils de production, Atar privilégie la proximité pour ses matières premières. Elles viennent toutes de Suisse et arrivent dans les locaux via le rail. La consommation des encres a été réduite. Le papier utilisé pour les impressions est un produit certifié. La gâche est réutilisée systématiquement. Les déchets sont traités et recyclés. Un contrôle minutieux des composés organiques volatils a été mis en place. Et, il faut le préciser, la totalité de sa production se passe à Genève.
L’ensemble des processus sont certifiés ou labellisés: FSC pour la gestion des forêts, ambition négawatt avec SIG pour baisser la consommation d’énergie et de CO2. Pour compenser le volume de ce gaz émis dans ses activités, Atar soutient des projets de protection climatique myclimate. L’un est basé en Suisse et concerne le biogaz. L’autre est un projet forestier au Brésil. Ces actions ont permis de baisser les émissions de CO2 de moitié depuis 2012. Elles sont passées de 3420 tonnes en 2012 à 1672 tonnes en 2023.
Aujourd’hui, l’entreprise Atar peut difficilement faire mieux, selon Sabine Mounir. Elle pointe une incohérence écologique: le papier recyclé a un bilan carbone moins bon que le papier de premier usage. «Le papier recyclé, c’est bien. Le bilan carbone, c’est essentiel. Mais comment réagir dans ce cas?», s’interroge-t-elle avant de livrer une possible réponse. «Le net carbone est plus réalisable que le zéro carbone. C’est ce que nous tentons de faire chez Atar, en misant sur un bon équilibre entre toutes les solutions.»
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