Claude Devillard plaide pour une réforme avantageuse pour tous

Claude Devillard dénonce une charge fiscale lourde et injuste à Genève.
Claude Devillard dénonce une charge fiscale lourde et injuste à Genève.
Flavia Giovannelli
Publié mercredi 04 septembre 2024
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#Impôts A la tête de Devillard SA, une entreprise fondée en 1958 spécialisée dans les solutions d’impressions, Claude Devillard est un fervent défenseur de l’allègement de l’impôt sur l’outil de travail.

Selon Claude Devillard, la situation actuelle est particulièrement injuste et lourde pour tout entrepreneur actif dans le canton: «Je paie des impôts sur le revenu, composés de mon salaire et de mes éventuels dividendes, mais aussi sur la fortune, ce qui inclut la valeur de l’immeuble abritant le siège de ma société, les aménagements techniques nécessaires à notre activité et même le stock de machines destinées à nos clients», détaille-t-il, soucieux de rendre les choses concrètes.

Pour lui, cette charge fiscale paraît d’autant plus mal ciblée qu’elle pénalise la capacité de production dès le début, soit avant même le premier franc généré par l’activité économique.

Cette particularité genevoise a pour effet de décourager une partie des nouveaux entrepreneurs qui, s’ils ont le choix, décideront de s’implanter ou de se développer ailleurs. Le concernant, étant présent dans plusieurs cantons romands depuis longtemps, Claude Devillard pourrait être tenté d’investir dans le canton de Vaud. Le risque de délocalisation n’est ainsi pas toujours une menace en l’air. «Ce n’est pas pour rien qu’une telle taxe n’existe plus dans la plupart des pays européens», précise-t-il.

De plus, il estime que la diminution de rentrées fiscales qui résulterait de la modification de loi reste supportable, de quelque trente millions de francs pour le canton et les communes, alors que l’exercice précédent s’est conclu par un bénéfice de 1,4 milliard dans les caisses publiques. «Il n’y a donc aucun risque que cela entraîne une diminution des prestations sociales. Au contraire, en harmonisant les conditions proposées à Genève, nous avons de meilleures chances d’attirer ou de garder des entrepreneurs, ce qui augmentera à terme les recettes du canton.» Conscient que le sujet soumis au vote n’est toutefois pas facile à comprendre, Claude Devillard cherche à convaincre en résumant les enjeux par un message percutant: en approuvant la réforme de l’imposition de l’outil de travail, tout le monde y gagnera.

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