«Le contexte économique de Genève est propice à notre développement»
Vincent Malaguti
Publié vendredi 26 mai 2023
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#Industrie Leader mondial des soins oculaires, Alcon vient d’inaugurer son siège mondial à Vernier.
Entretien avec Rajkumar Narayanan, président International et responsable de l’entreprise.
Votre siège mondial est implanté à Genève: une situation géographique clé pour votre entreprise?
Oui. Le contexte économique de cette ville internationale, basée dans la Health Valley, est propice au développement d’Alcon et de ses activités médicales. Nos partenaires économiques sont ici et l’Université de Genève produit de nombreux talents nécessaires à notre activité.
Qu’est-ce que la contactologie?
C’est la branche de l’ophtalmologie qui concerne les lentilles de contact et les produits qui y sont liés.
Nous sommes tête de file mondiale dans ce domaine, notamment grâce aux lentilles de contact conçues avec un matériau en silicone hydrogel doté d’un fort gradient d’eau. Notre objectif: que l’utilisation de nos produits ne provoque aucune gêne pour l’usager.
Quelles sont les activités d’Alcon en matière de chirurgie?
L‘entreprise est active dans plusieurs domaines de la chirurgie ophtalmologique, par exemple la chirurgie rétinienne et réfractive, ainsi que la chirurgie de la cataracte et des lentilles intraoculaires. Nous développons plusieurs technologies et dispositifs chirurgicaux dans ce domaine.
Comment vous démarquez-vous de vos concurrents?
Nous sommes la seule compagnie au monde focalisée uniquement sur le domaine oculaire. Nous consacrons de 7% à 9% de nos revenus à la recherche et développement. Nous avons ainsi investi plus de 702 millions de dollars dans ce secteur l’an passé.
Quel est le profil de vos clients?
Ce sont des ophtalmologistes, chirurgiens ou professionnels spécialisés, qui proposent nos produits à leurs patients. Nous mettons ainsi en pratique notre devise: See brilliantly.
Quelles sont les opportunités de développement et les défis de votre secteur d'activité?
La presbytie et la myopie touchent plusieurs millions de personnes dans le monde. Ces maladies progressent notamment en raison de l’utilisation poussée de matériel digital. Ce sont nos opportunités de développement, car nous cherchons sans cesse à améliorer la qualité de vie de nos clients. En ce qui concerne les défis, je note particulièrement l’élimination d’un problème récurrent: l’accès à nos produits, surtout dans certains pays en développement. En Afrique, par exemple, de nombreuses personnes ont des problèmes de cataracte, sans accès possible à un traitement. Nous réalisons un gros travail de sensibilisation sur ce sujet par l’éducation et la formation.
On parle beaucoup d'écologie, de santé décarbonée. Alcon réfléchit-elle sur ces sujets?
Nous tentons de travailler à la neutralité carbone de nos produits et à un meilleur usage de l’eau. Nous appliquons également une démarche de neutralité plastique, en partenariat avec Plastic Bank, une entreprise sociale qui construit des écosystèmes de recyclage dans des communautés de pays en voie de développement dans le but de lutter contre la pollution plastique dans les océans et contre le haut degré de pauvreté dans ces communautés.
Quels sont vos prochains projets?
Nous avons plus de cent projets de recherche et développement en attente! Nous travaillons également au développement actif de la digitalisation de nos activités, en investissant dans des plateformes et des technologies.
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