«Blaise Matthey a toujours un coup d’avance»

Vincent Malaguti
Publié mardi 09 mai 2023
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#Ivan Slatkine Le président de la FER Genève connaît Blaise Matthey depuis de nombreuses années. Il l’apprécie tant sur le plan professionnel que privé.

Quand avez-vous fait la connaissance de Blaise Matthey?

Je l’ai connu lorsque nous avons été élus au Grand Conseil en 2001. Il était alors directeur général adjoint de la FER Genève, une fédération qu’à l’époque je connaissais peu et dont j’ai rejoint le comité directeur en 2008. J’ai été tout de suite impressionné par son sens politique, sa rigueur de raisonnement et sa capacité à anticiper les problèmes. C’est quelqu’un qui a toujours un coup d’avance. Je l’ai vu diriger la FER Genève avec les mêmes qualités: rigueur, solidarité et profondeur de raisonnement. Au niveau personnel, j’apprécie sa loyauté, sa fidélité et son humanité.

Avez-vous un souvenir marquant de ces années?

Ils sont nombreux. Nous partageons les mêmes valeurs et nous avons rarement eu des désaccords au fil de ces années. Je reste cependant profondément marqué par la crise covid. Nous étions en contact tous les jours et je retiens que Blaise Matthey avait anticipé cette crise en mettant en place un plan pandémie, des années auparavant. C’est pour cela que la FER Genève a pu basculer très rapidement en télétravail pour continuer de soutenir, servir et accompagner ses membres. Je me souviens également des moments que nous avons passé lorsque la Banque nationale suisse a mis fin au taux plancher du franc suisse par rapport à l’euro. C’était un coup dur pour les entreprises exportatrices. Face à ces crises, Blaise Matthey est resté serein et a su trouver des solutions.

Philippe Fleury prendra la relève de Blaise Matthey le 1er juin. Comment voyezvous ces prochains mois?

Les deux hommes ont de nombreux points communs. Ce sont des enfants de Genève, aux idées politiques de droite et ayant acquis un grade militaire. Ils font néanmoins montre de styles différents. Le comité directeur a été rapidement impressionné par les qualités de Philippe Fleury. Il ne vient pas de la fédération, ce qui est une première dans son histoire. Philippe Fleury souhaite faire évoluer la FER Genève avec son temps, sans pour autant la révolutionner, et continuer à développer des services dont les membres ont besoin dans un monde de plus en plus complexe.

En tant que président du conseil de direction, vous allez réaliser la transition. Comment concevez-vous votre rôle pour les prochains mois?

Je suis là, avec l’ensemble du comité directeur, pour garantir la continuité de nos valeurs et accompagner ce changement de la meilleure des manières possibles. Avec Philippe Fleury, nous allons continuer de défendre les membres et l’entrepreneuriat. Notre objectif restera le même: que la fédération reste influente à tous les échelons, cantonaux et fédéraux. 

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