Centre Jean-Violette: expertise et indépendance depuis 40 ans
Grégory Tesnier
Publié vendredi 20 octobre 2023
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#Imagerie médicale Le Centre Jean-Violette compte parmi les derniers cabinets de radiologie indépendants à Genève.
Voilà, dans son domaine, un des derniers cabinets de radiologie indépendants à Genève, sélectionné récemment parmi les cinq entreprises finalistes pour la deuxième édition du Prix SVC Genève, prix remis le 2 novembre prochain par le Swiss Venture Club et qui récompense des PME solides et innovantes. Le Centre Jean-Violette réunit un centre d’imagerie médicale et de radiologie et un centre de traitement de la douleur. «Nous groupons toutes les techniques pour produire des images médicales du corps humain pour effectuer tous les types d’examens, des plus simples au plus compliqués», expliquent les docteurs Yasmine Sayegh Martin et Abed Kourhani, médecins-associés du Centre. Fondé en 1980, il appartient à cinq médecins indépendants, associés, et compte quelque cinquante collaboratrices et collaborateurs (administration, thérapeutes, médecins, spécialistes). «Nos effectifs ont triplé ces cinq dernières années», notent Yasmine Sayegh Martin et Abed Kourhani.
Les médecins-associés ont fait évoluer les spécialités du Centre puisque, outre son expertise en imagerie médicale, la structure affiche aujourd’hui une compétence de pointe en traitement de la douleur. «Cette évolution dans notre offre, entamée dès 2017, a été logique, puisque l’on se sert de l’imagerie médicale non seulement pour établir un diagnostic détaillé – grâce, par exemple, à l’Imagerie par résonance magnétique, au scanner ou à la radiographie conventionnelle –, mais encore pour atteindre avec précision la zone douloureuse à traiter. Notre équipe comporte toutes les compétences pour cette spécialité qui s’inscrit dans un contexte médical où il est de plus en plus demandé d’exceller dans un ou deux domaines spécifiques», commentent nos interlocuteurs. Les traitements contre la douleur s’effectuent par l’intermédiaire d’infiltrations, d’interventions intra-discales, de désensibilisations articulaires ou de techniques de consolidation vertébrale.
Des contraintes réglementaires fâcheuses
L’ensemble des spécialités du Centre nécessite des investissements élevés et réguliers pour demeurer à la pointe de la technologie. L’indépendance de l’entreprise permet «d’agir toujours prioritairement en fonction de préoccupations médicales». Nos interlocuteurs ajoutent: «Notre indépendance – le fait de ne pas appartenir à un grand groupe hospitalier ou médical – offre des avantages certains». Elle met toutefois également les médecins- associés face à des défis importants. Ils doivent surmonter plusieurs difficultés, dont certaines trouvent leur source dans le cadre juridique genevois qui conditionne les activités du Centre. «Un règlement cantonal – qui vise la limitation des coûts de la santé, mais qui manque, selon nous, en partie son but – nous empêche d’investir davantage et à notre convenance dans de nouvelles machines. Cette limitation constitue une atteinte à notre développement, mais aussi à l’offre plus large de services dont notre patientèle pourrait bénéficier.»
Une fois ces difficultés mentionnées, il faut souligner qu’elles n’empêchent pas l’entreprise de projeter un éventuel déploiement de ses activités hors du territoire genevois – «nous avançons à notre rythme vis-à-vis de cet objectif économique» –, de collaborer régulièrement avec les Hôpitaux universitaires de Genève ou d’ambitionner un positionnement plus fort dans la recherche et la formation dans une perspective de partenariat public-privé. Mentionnons finalement que le Centre Jean-Violette s’engage depuis plusieurs années, de façon forte, mais discrète, dans plusieurs projets humanitaires.
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