#Optimisation Muller Energies a diminué l’indice de dépense de chaleur d’un bâtiment de 26% à 29%, sans perte de confort.
La moitié des bâtiments du canton de Genève consomment trop d’énergie pour se chauffer et produire de l’eau chaude, au regard des valeurs limites fixées dans la réglementation. La bonne nouvelle: des solutions existent pour baisser sa consommation sans nécessairement entreprendre de lourds travaux d’assainissement de l’enveloppe thermique, comme le système GE, qui a valu à l’entreprise Muller Energies, spécialiste en chauffage, ventilation et climatisation, de remporter le Trophée SIG de la Transition énergétique en 2023, pour la troisième fois consécutive.
Exigences renforcées
A Genève, chaque bâtiment doit calculer son indice de dépense de chaleur annuel, qui indique la quantité d’énergie consommée pour le chauffage et l’eau chaude par mètre carré chauffé. La réglementation fixe des valeurs à ne pas dépasser. Or, cellesci ont été sensiblement abaissées le 1er septembre 2022. Les propriétaires concernés devront prendre des mesures dans les années à venir. L’option lourde est de rénover l’enveloppe thermique du bâtiment. Elle se justifie notamment pour les immeubles très mal isolés qui dépassent largement les valeurs cible. Elle a l’inconvénient de coûter très cher et d’exiger des démarches administratives complexes. L’option légère consiste à optimiser son système de chauffage. L’approche classique est d’optimiser manuellement les paramètres de production de chaleur et d’eau chaude et de suivre
les performances énergétiques une ou deux fois par mois, lors du relevé des compteurs par le technicien de maintenance. Ce suivi ponctuel permet d’obtenir des économies non négligeables. Les propriétaires qui signent un contrat d’optimisation énergétique avec SIG voient la consommation de leur bâtiment baisser de 16% en moyenne. La garantie de résultat (système bonusmalus) assure que les économies générées sont supérieures au coût du contrat d’optimisation, de sorte qu’il y a toujours une économie de charges de chauffage.
En temps réel
Muller Energies a mis au point un système permettant d’améliorer sensiblement ce résultat. La chaufferie est gérée à distance et en temps réel, à l’aide d’un système développé à l’interne, le système GE. Il permet notamment de réguler l’installation de manière prédictive, en fonction des prévisions météorologiques. «La chaufferie réduira par exemple la distribution de chaleur avant une journée ensoleillée», explique Gregory Muller, directeur de l’entreprise. Des sondes de température ambiante installées dans les locaux (appartements, bureaux, etc.) ont l’avantage d’être connectées à la chaufferie, pour un ajustement continu des réglages. «Les compteurs sont relevés à distance tous les jours, et non plus à la main tous les quinze ou trente jours, afin de déceler rapidement toute dérive des consommations. De plus, la détection de panne permet de lancer le processus de dépannage avant que les résidents ne ressentent un manque de chauffage ou d’eau chaude», ajoute Gregory Muller. «Les futures chaufferies doivent dorénavant être alimentées avec un maximum d’énergies renouvelables», relève-t-il. «Or, le coût de ces installations augmente très rapidement avec la puissance, contrairement à celui des chaufferies traditionnelles. Réduire la puissance à installer grâce à l’optimisation est donc synonyme d’économies conséquentes.»
Le système peut également être utilisé dans les bâtiments ayant fait l’objet d’une rénovation de l’enveloppe thermique, afin de maximiser les économies escomptées, notamment grâce aux sondes de températures ambiantes connectées.
Garantie de résultats
La diminution de l’indice de chaleur enregistrée jusqu’ici est de 26% en moyenne sur les immeubles de logement, et de 29% sur les immeubles commerciaux. «Notre garantie de résultat assure que les économies réalisées sont en tout cas supérieures au coût de la prestation d’optimisation et monitoring», conclut Gregory Muller. «Sur la saison 2022-2023, notre rémunération totale pour près de quatre cents bâtiments a représenté 12% des économies brutes réalisées. Quatre-vingt-huit pour cent des économies ont ainsi profité aux résidents.»
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