#Emploi Des personnes qualifiées se cachent derrière les permis Ci, qui ne favorisent pas leur intégration professionnelle.
Les conjoints d’employés internationaux représentent une force de travail qualifiée peu sollicitée. En cause, le permis Ci, peu connu, dont ils sont titulaires.
Pourtant, il peut être obtenu hors quota, indépendamment de la nationalité ou de la qualification. A qui est-il destiné? Aux membres d’une famille vivant en Suisse, titulaires d'une carte de légitimation du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de type B, C, D, E, G, I, L, P et R, du personnel des missions permanentes et des organisations internationales.
Selon la Mission permanente de la Suisse auprès de l’ONU, sur l’ensemble du territoire suisse, 1248 personnes sont actuellement au bénéfice d’un permis Ci, soit 7% des personnes accompagnantes qui résident auprès du titulaire principal. Le nombre de permis délivrés est en constante augmentation. Outre la carte de légitimation du DFAE à fournir, un permis Ci est décerné par l’autorité cantonale compétente sur présentation d'une proposition ou d'un contrat de travail. Une déclaration de vouloir exercer une activité indépendante avec description de cette dernière suffit également. Le titulaire du permis Ci peut commencer à travailler après avoir déposé sa demande à l’office de la population du canton de résidence.
Profils variés
Selon l’activité, elle ne peut toutefois être effectivement exercée que si la personne a obtenu, au besoin et au préalable, des autorités suisses compétentes les autorisations nécessaires l'habilitant à l'exercice de la profession ou de l'activité indépendante.
«Le profil des personnes concernées par ce type de permis est très varié, de même que leurs compétences linguistiques. Nous n’avons pas la répartition géographique des titulaires d’un permis Ci, mais la communauté internationale est composée de nombreux ressortissants francophones», précise Laurénie Sulliger, attachée à la mission permanente de la Suisse, qui souligne que la Mission suisse est à la disposition des employeurs qui voudraient en savoir plus.
Emploi élargi des permis F
Toujours en matière d’intégration professionnelle des non-Suisses résidant dans le pays, le bureau de l'intégration et de la citoyenneté a informé que «l'accès à l'emploi dans les organisations internationales est ouvert depuis le mois d'avril aux personnes admises à titre provisoire (permis F)», à la condition, notamment, qu’elles soient engagées comme non-fonctionnaires: il s'agit de contrats de consultants et de stagiaires qui sont, en principe, temporaires. De plus, seules les organisations internationales qui ont conclu un accord de siège avec le Conseil fédéral sont concernées.
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