Des atouts pour faire face aux défis à venir

Ivan Slatkine - Président FER Genève
Ivan Slatkine - Président FER Genève lglez
Rédaction
Publié vendredi 26 août 2022
Lien copié

#Rentrée des entreprises La situation sanitaire s’est améliorée, mais d’autres inquiétudes pèsent sur les entreprises.

«La Suisse, et Genève en particulier, ont d’immenses atouts pour faire face aux défis. Le système de formation suisse jouit d’une réputation sans faille. Il inspire de nombreux pays et les classements à l’échelle mondiale en disent long sur l’excellence académique de la Suisse.»

AVS 21

«Le système social suisse est lui aussi reconnu, en particulier le modèle des trois piliers en matière de prévoyance vieillesse. Cela ne veut pas dire qu’il ne doit pas être réformé, étant sous la pression de facteurs démographiques et économiques.

L’équilibre financier du premier pilier est fragile et, après plus de vingt-cinq ans sans réforme structurelle, il doit impérativement être solidifié. C’est le but du projet AVS 21, soumis aux urnes le 25 septembre. Pour faire face à l’allongement de l’espérance de vie, il est essentiel de soutenir cette réforme, ainsi que la hausse de la TVA. C’est uniquement de cette manière que nous garantirons le niveau des rentes sans passer par une augmentation des charges salariales. Le 25 septembre prochain, c’est donc deux fois oui qu’il faudra voter.»

Conditions cadre

«Relever les défis, c’est aussi renforcer les conditions cadre de notre économie au niveau cantonal.

C’est grâce à un écosystème riche et diversifié que notre canton peut se permettre d’offrir des prestations de qualité.

Il n’y a pas deux types d’économie sur lesquelles notre Etat peut compter, d’un côté celle des PMI/PME et de l’autre, celle des multinationales: l’économie n’est qu’une, avec divers composants, en interaction les uns avec les autres. Grâce aux grandes entreprises, l’Etat a pu, contre toute attente, dégager des excédents tout en mettant en place un système d’aide aux plus petites entreprises, touchées de plein fouet par les restrictions imposées par les autorités.

En moins de deux ans, la réforme de la fiscalité des entreprises a porté ses fruits. Elle a permis d’augmenter les ressources des collectivités plus vite que prévu et malgré la crise. Imposer davantage la fortune, introduire des mesures fiscales, administratives ou en matière de mobilité, augmenter le coût du travail par de nouvelles mesures sociales pénaliseraient les entrepreneurs, décourageraient les grandes entreprises à se développer dans notre canton. Or, voilà le programme qui nous est annoncé par la gauche genevoise. Pour elle, il semble que le modèle de la décroissance permettra de régler les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Ces mesures ne répondent en aucun point aux actions dont notre canton a besoin.

Si l’on s’accorde tous sur l’urgence d’agir en faveur d’un développement respectueux de l’environnement, il ne me semble pas moins important de favoriser une croissance avant tout qualitative.

Croire que les personnes actives et leur entreprise ne sont pas mobiles et ne vont pas se déplacer sous des cieux plus cléments est une grave erreur. Comme de croire que l’on peut favoriser un type d’économie, celle des PME, au détriment de celle de plus grandes entreprises.

Sans une économie diversifiée, riche et dynamique, notre canton ne serait pas en mesure de pouvoir déployer ses généreuses politiques publiques.» Réd.

insérer code pub ici