#Décoration Marie-Maud Chaloyard a lancé La Petite Design,son entreprise de design et d’identité visuelle dans le but d’aider ses clients à mettre leurs atouts en valeur.
La philosophie de Marie-Maud Chaloyard peut être résumée en une phrase: créer des intérieurs chaleureux pour les commerces et autres intérieurs professionnels. Son objectif est de procurer à la clientèle et au personnel une expérience qui leur fait apprécier de s’y attarder. «Je cherche à révéler l’ADN de la marque, afin que le design d’intérieur et le marketing ne fassent plus qu’un pour optimiser la croissance», commence-t-elle.
Diplômée en décoration d’intérieur et sur le point de compléter cette formation par un certificat en architecture d’intérieur, Marie-Maud Chaloyard s’est dotée d’une solide expérience professionnelle en tant que salariée avant de se mettre à son compte. Son dernier emploi chez Vilebrequin lui a permis de mettre en place le réseau de boutiques de cette marque de prêt-à-porter bien ancrée dans l’univers balnéaire. Cette expérience lui a donné l’envie de créer son propre projet, où elle pourrait être aux commandes. «Je souhaitais proposer une approche holistique liant les émotions, la psychologie et la stratégie marketing. Pour y parvenir, il faut prendre le temps d’échanger longuement avec les clients, de comprendre leur histoire et leur objectif», détaille Marie-Maud Chaloyard. Plutôt que d’imposer ses préférences, elle préfère placer son interlocuteur au centre de sa démarche, tout en se tenant au courant des grandes tendances actuelles dans son domaine. Après plus de cinq ans d’existence, son entreprise a atteint un rythme de croisière. Elle enchaîne les projets.
Après avoir mené à bien quelques chantiers de rénovation d’intérieur pour des particuliers, elle se concentre davantage sur les professionnels. Son site internet et son compte Instagram mettent en avant ses réalisations récentes dans des restaurants, des boutiques de commerce de détail ou dans le secteur médical, à Genève et dans sa région. Bien que de nouvelles demandes émanent souvent de son réseau, elle préfère se concentrer sur ce qu’elle aime faire et n’a pas envie, pour le moment, d’engager quelqu’un.
«J’assume mon destin d’entrepreneuse, y compris les moments de doutes ou de stress. Bien que je doive parfois faire face à des périodes chargées, j’ai appris à m’organiser pour ne pas être débordée et à m’accorder des moments pour souffler».
En observant attentivement l’évolution de sa branche d’activité et le positionnement de Genève, elle distingue ce qui est éphémère de ce qui mérite d’être développé sur le long terme. «Lorsque mes services sont sollicités, c’est souvent dans une perspective à moyen et long termes, donc je privilégie des solutions durables», précise-t-elle. Marie-Maud Chaloyard est également attentive aux contraintes de toutes sortes, budgétaires ou temporelles, de ses clients. Elle s’efforce toujours de trouver des solutions créatives.
Par sensibilité personnelle, Marie-Maud Chaloyard intègre également des principes de durabilité dans ses projets, lorsque cela est possible. Elle observe avec intérêt les nouvelles perspectives et l’évolution de son métier au cours des dernières années, notamment grâce aux possibilités offertes par le réemploi et l’utilisation de nouveaux matériaux. Certains sont même redécouverts ou remis au goût du jour. Par exemple, elle s’est intéressée aux possibilités offertes par le liège: «Il est travaillé de manière moderne pour créer divers objets agréables au toucher ou des panneaux parfaitement isolants», résume-t-elle. Passionnée par son métier, l’entrepreneuse envisage d’élargir le champ d’action de La Petite Design: elle s’attaquerait bien à la rénovation d’un petit hôtel si cela se présentait.
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