#Horlogerie La marque SevenFriday, audacieuse et inspirée par l’industrie, présente un garde-temps né de l’impression 3D.
Née à Zurich en 2012, Seven Friday incarne une approche décontractée de l’horlogerie, symbolisée par son nom évoquant une semaine de sept vendredis. Dan Niederer, le fondateur, originaire de Zurich, a longtemps travaillé dans la distribution pour d’autres marques avant de se lancer dans l’aventure. Adoptant une approche non conventionnelle, il a équipé ses montres d’un mouvement japonais, bousculant les codes de cette industrie si attachée au Swiss made. En se passant de ce label et en se positionnant sur un segment de prix moyens - environ mille francs suisses -, le pari était audacieux. Pourtant, la marque s’est rapidement imposée comme l’un des acteurs majeurs de ce nouveau marché: Arnaud Duval, cofondateur de SevenFriday et directeur du département design, contribue grandement à l’attractivité des modèles de cette «anti-marque», issue d’une vision singulière et reconnaissable au premier coup d’œil. Seven Friday dispose ainsi d’une fidèle communauté de passionnés.
Plus récemment, la marque a osé pousser l’exploration un peu plus loin avec la FREE-D, une montre dont la plupart des composants sont fabriqués grâce à l’impression 3D. Pour réussir cette prouesse, le designer a utilisé deux matériaux innovants, le PA11 et le PA12. Ces polymères s’agencent grâce à la technologie d’impression par fusion de poudre. A noter que le PA11 est un polymère biosourcé issu de l’huile de ricin. «Nous avons approché des partenaires qui maîtrisent cette technologie depuis longtemps, travaillant pour les secteurs de l’aérospatial, de l’automobile ou de la médecine. Il sont capable de réaliser, notamment, des prothèses orthopédiques», informe Arnaud Duval. SevenFriday a adapté la technologie aux standards de l’horlogerie, qui requiert robustesse et précision.
Entre les mains, la montre surprend par sa légèreté, sa flexibilité et son étonnante solidité, témoignant des possibilités offertes par l’impression 3D.
Une montre durable
«La durabilité est un autre atout que nous mettons en avant», explique Charlotte Fabre, responsable des opérations et du développement produits chez SevenFriday. Premièrement, le procédé de Fabrication Additive, par opposition au procédé traditionnel d'usinage CNC (qui, lui, soustrait de la matière) génère moins de pertes de matière car la poudre non fusionnée peut être recyclée très efficacement. Deuxièmement, la rapidité du processus de fabrication permet de produire uniquement les quantités nécessaires, réduisant ainsi les coûts de transport et la pollution. Ainsi, cette approche cadre avec les exigences croissantes des clients en matière d’éco-responsabilité.
Concernant l’apparence de la montre, le designer a poussé l’exercice jusqu’à adopter une forme futuriste pour la FREE-D, qui se révèle au poignet comme une sorte d’ovni. Enfin, les polymères utilisés permettent de jouer avec les couleurs, ce qui a toujours été une des caractéristiques de la marque. «Blanche, turquoise ou rouge, elle sort à raison de trente pièces par couleur, disponibles via l’application SevenFriday, dans les boutiques ou concept stores exclusifs où nous sommes présents en Asie», conclut Arnaud Duval.
Proche des milieux de l’innovation technologique, SevenFriday a été pionnière en 2016 en se lançant dans l’authentification numérique, équipant ses montres de puces NFC (near field communication). Ce procédé, devenu courant dans l’industrie, assure la traçabilité de chaque montre grâce à la technologie blockchain. SevenFriday reste la seule marque horlogère à avoir intégré une puce à ses montres. Là encore, cette démarche s’inscrit dans la continuité de son engagement pour l’innovation et la qualité.
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