Apprendre à se connaître, à s'améliorer en tant que dirigeant pour insuffler une dynamique positive au sein de son entreprise.
Vincent Malaguti
Publié jeudi 22 février 2024
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#Gestion PME Faire leur diagnostic managérial, c’est le choix qu’ont fait Franck, Jérôme et Audrey.
Franck, Jérôme et Audrey font partie des dix-sept participants ayant suivi le séminaire consacré au diagnostice managérial, dans le cadre du CAS en gestion de PME - un partenariat FER Genève et Haute école de gestion de Genève - destiné aux dirigeants de PME, aux directeurs de département, etc.
Franck est actif dans le secteur des casinos, Jérôme travaille dans le celui de la construction, Audrey dans celui du transport. Acquérir des outils pour la prise de décision ou pour mieux gérer une transition: c’est l’un des objectifs de ces trois participants, qui prennent de nouvelles fonctions dirigeantes au sein de leur entreprise.
Le diagnostic managérial consiste à identifier sa manière spontanée de diriger, que ce soit les ressources humaines ou les projets de l’entreprise. Si elle est efficace, elle permet au dirigeant de déployer son leadership; dans le cas contraire, il aura acquis des outils pour procéder aux changements nécessaires.
«Une entreprise focalisée sur la performance, le résultat financier, la volonté d’être la meilleure de son domaine ne se dirige pas de la même manière qu’une entreprise familiale qui vise sa pérennité ou la fidélité de ses collaborateurs, de sa clientèle, en évoluant sans pour autant vouloir tout transformer», affirme Daniel Schmid, l’un des animateurs de cette formation. Parmi les facteurs à ne pas négliger, on trouve la culture de l’entreprise, le contexte dans lequel elle se trouve (marché tendu, concurrence, niche, etc.) ou le type d’unité que le dirigeant est amené à conduire (direction, département, équipe).
Il n’est pas toujours facile de mettre en lumière ses propres lacunes. «Un diagnostic managérial n’est pas un jugement de la personnalité du dirigeant ni de ses capacités professionnelles», insistent Christian Oberson, consultant en ressources humaines et intervenant dans le séminaire, et Daniel Schmid. Une fois les éventuelles craintes surmontées, le décideur apprendra à se connaître, à identifier ses performances et ses lacunes afin de s’améliorer.
Gérer l’échec pour réussir
«Il n’existe pas de méthode livrée clé en main qui assurerait le succès de l’entreprise», rappelle Christian Oberson. Un chef d’entreprise peut avoir tout fait juste et que cela ne marche pas. Dans ces moments, il faut recommencer, en prenant en compte les enseignements de la situation précédente.
Un diagnostic managérial réussi? Selon les deux intervenants, c’est lorsque le dirigeant exerce son métier avec plaisir et arrive à gérer toutes les situations qui se présentent à lui, en sachant communiquer clairement sur les raisons des décisions prises et en insufflant une dynamique positive au sein de l’entreprise.
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