#Swiss IT Forum Le grand rendez-vous informatique se tiendra dans les halles de Palexpo les 25 et 26 septembre prochains.
Plus personne ne songe à discuter longuement de la couleur des écrans. En revanche, l’heure est à l’informatique verte, la Green IT. Le numérique veut devenir durable, en consommant moins d’énergie et en aménageant de nouveaux parcours pour les matériaux malgré un progrès technique effréné. Mais le virtuel demeure aussi un outil prometteur pour trier et valoriser les déchets de l’ensemble de l’économie, en suivant pratiquement l’intégralité de la chaîne, une aubaine pour les collectivités publiques. Lors du symposium genevois, il sera aussi question de sécurité.
Pas parano
Dans la vie de tous les jours sur l’écran, certains avantages sont une porte pour le désastre. «La gestion des accès à privilège devient critique. Les personnes disposant de tels droits peuvent être des employés ou encore des prestataires de service travaillant sur site ou à distance, ou même des robots», analyse Elodie Oberli, de chez Wallix. «Parmi ces utilisateurs privilégiés, certains ont la possibilité de contourner les procédures de sécurité. Cela constitue une vulnérabilité de taille.» Sans sombrer dans la suspicion généralisée, l’entreprise reste tributaire de sa complexité interne. Les spécialistes tracent un chemin où il est question de bien connaître les compétences de base des collaborateurs face au clavier, de peaufiner leur formation et de prendre le temps de procéder à des simulations de fraude.
Une jumelle
A partir d’une certaine taille, il est conseillé de créer un jumeau numérique des installations ou de l’entreprise concernée, environnement géographique inclus. Cette méthode donne à l’entreprise une sorte de vie parallèle dans laquelle il est possible de tester les éventuels problèmes et de les anticiper. D’une manière plus globale, l’informatique aidait jadis à accomplir une tâche. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle alimente le travail en lui donnant une dynamique nouvelle.
La valeur de l’IA
Les 15 et 16 octobre à Paris, l’Organisation pour le développement et la coopération économiques prolongera ces réflexions en se penchant sur la productivité du numérique. En mettant l’accent sur la formation permanente dans ce domaine, l’organisation relève que les effets de l’intelligence artificielle sont encore mal connus. Comment mesurer la productivité d’un instrument travaillant aux confins de l’esprit en apportant des résultats plus proches de l’effort intellectuel que du simple listing? «Dans les années récentes, les personnes hautement qualifiées ont eu tendance à être les plus exposées aux progrès de l’IA», indique cet organisme, dont la Suisse est membre. «Son développement pourrait accroître des différences entre des collaborateurs ayant des compétences diverses et entre des entreprises ayant des niveaux de productivité différents». Cette réflexion prend toute son importance au moment où l’économie numérique mise beaucoup sur une forme de puissance conceptrice collective, dans de nombreuses activités.
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