#Management Trois nouveaux directeurs sont nommés à la FER Genève. Fins connaisseurs de l’environnement économique genevois et des enjeux auxquels sont confrontés les entreprises, ils nous font part des points saillants de leurs parcours.
Violeta Bytyçi, directrice des ressources humaines
Quels sont les points saillants de votre parcours?
Ma carrière a été jalonnée par l’importance cruciale des interactions humaines et une solide expérience en management. J’ai constaté que la proximité avec les équipes et une écoute active sont fondamentales. Ces éléments permettent une compréhension profonde des réalités du terrain, indépendamment du secteur d’activités ou du statut professionnel. Créer des synergies et du lien, insuffler du sens dans le travail, sont des démarches qui engendrent un climat de travail motivant. Cela favorise l’atteinte des objectifs communs de manière efficiente. L’équité de traitement et la transparence sont mes guides.
Quelle est votre expérience la plus marquante?
Lors d’une précédente expérience, une situation triste et douloureuse touchait depuis deux ans le service que je venais de rejoindre, ce qui ne permettait plus de collaborer sereinement. Frappée par la perte d’un enfant, une des collaboratrices n’avait jamais pu exprimer son mal-être. L’équipe ne savait pas comment réagir. Il s’était installé une forme d’omerta rendant le contexte de travail difficile et pesant pour l’ensemble du service et s’étendant au niveau du département. J’ai rapidement abordé la situation avec cette collaboratrice. Ce fut un moment très fort en émotions et aussi très positif. Lui avoir donné un espace et avoir ainsi libéré la parole fut un tournant, non seulement pour elle mais pour toute l’équipe, que j’ai soutenue dans ce processus. Cette expérience m’a marquée tant d’un point de vue professionnel que privé. J’ai acquis la conviction profonde que tout sujet peut être abordé sans tabou lorsque cette démarche est faite avec honnêteté, respect, non-jugement et bienveillance.
Parlez-nous de votre vision.
La FER Genève jouit d’une excellente réputation que je souhaite associer à son image en tant qu’employeur. Nous disposons d’une belle variété de métiers et d’experts dans différents domaines. Mon ambition est de répondre aux besoins actuels et futurs de nos collaboratrices et collaborateurs, tant en termes de recrutement que d’accompagnement. Le bien-être en entreprise demeure ma priorité. Je m’engage à promouvoir les actions menées pour améliorer les conditions de travail et à les valoriser. Je vais ainsi me concentrer tout naturellement sur la formation continue, le développement du personnel, la gestion des talents, la préparation à la relève et le renforcement de notre marque employeur.
Pierre-Alain Mettraux, directeur de la comptabilité groupe
Quels sont les points saillants de votre parcours?
Avoir été nommé au poste de directeur adjoint à la comptabilité de la FER Genève en juin 2020, donc en pleine pandémie, a certainement été une expérience unique! Diriger une nouvelle équipe à 100% en télétravail a été un défi très particulier. J’ai mis quasiment deux mois avant d’avoir pu rencontrer l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs du département, sans parler des collègues des autres départements! Pourtant, mon parcours professionnel à l’international, dont notamment mon année d’expatriation en Afrique du Sud, m’avait confronté à des situations qui nécessitaient beaucoup de flexibilité et d’ouverture d’esprit, mais la période covid a clairement été exceptionnelle.
Quelle est votre expérience la plus marquante?
Mes premiers pas en Afrique, tout d’abord au Kenya, en Côte d’Ivoire et au Ghana. La diversité de ce continent, sa misère, ses usages, sa résilience m’ont marqué. Les rencontres avec des hommes et des femmes à l’environnement social si différent de celui que nous connaissons en Suisse ont été des moments forts de mon parcours professionnel. Monter une filiale à Madagascar en y passant de longs mois, vivre en Afrique du Sud quatre ans après la fin de l’apartheid sont des expériences uniques. J’ai gardé des contacts dans ce dernier pays, qui a la chance de pouvoir compter sur des infrastructures de qualité. La transition s’est faite dans le respect des communautés, de façon pacifique. C’est le grand mérite de Nelson Mandela, un homme que j’admire profondément.
Parlez-nous de votre vision.
Le département de la comptabilité est non seulement au cœur de la gestion financière de la FER Genève et de ses institutions, mais il est aussi au service des membres et des associations professionnelles. Il est en charge de la tenue de comptabilités de plus de cent trente entités juridiques membres de la Fédération ou lui ayant confié des mandats. Je souhaite continuer à m’impliquer dans cette tâche, tout en améliorant nos différents outils et services, entre autres notre service de gestion des salaires et la plateforme de salaire en ligne. Ce sont des prestations que nous proposons depuis longtemps. Il est temps de les adapter aux besoins actuels des entreprises.
Salvador Cuevas, directeur de la comptabilité institutionnelle
Quels sont les points saillants de votre parcours?
J’ai eu la chance de commencer ma carrière par un apprentissage dans l’immobilier. Au bout d’une dizaine d’années dans la régie où j’avais débuté, j’étais devenu adjoint du directeur financier. L’apprentissage est vraiment une formation de qualité, qui mène à tout! Après cette première expérience, j’ai fait un bref détour dans le secteur bancaire avant de passer dans l’industrie. Cela m’a permis d’avoir notamment un lien avec la Suisse alémanique et les métiers de la production. Avant d’entrer à la FER Genève, j’ai complété mon parcours dans un groupe actif dans la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets. C’est le côté intéressant de la comptabilité: pouvoir passer d’un secteur d’activité à un autre en découvrant des facettes très différentes de la vie économique!
Quelle est votre expérience la plus marquante?
Plus qu’une expérience unique, ce sont les rencontres avec des interlocuteurs très différents, issus de milieux variés, qui m’ont marqué. Je suis passé d’une entreprise familiale traditionnelle, patriarcale, très ancrée dans la vie genevoise, à des actionnaires bernois, qui m’ont ouvert sur une autre culture. Travailler dans une autre langue, bien que dans le même pays, avec une approche du travail différente, est très enrichissant. Puis j’ai été confronté à une transmission d’entreprise, entre un actionnaire et de nouveaux investisseurs, aux vues parfois divergentes. Plus que les aspects purement techniques, c’est le côté humain qui fait la différence.
Parlez-nous de votre vision.
Je suis dans une démarche d’ouverture et d’accompagnement de nos clients, tant internes qu’externes. Je souhaite insuffler du pragmatisme et apporter de la transparence dans les chiffres et l’usage qui en est fait. Travailler avec davantage de transversalité, pour que chacun puisse amener à l’autre ses compétences, me tient à cœur. Nous sommes aujourd’hui déjà très présents sur les questions de comptabilité des institutions sociales, raison pour laquelle j’aimerais positionner davantage la FER Genève comme un centre de compétence dans ce domaine. Enfin, je souhaite contribuer à la mutation de la fédération dans la digitalisation et la numérisation des prestations.
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