Nouvelle association du commerce de détail genevois
Genève Commerces aspire à être l’interlocutrice de référence de sa branche en reprenant le flambeau de la FCG et du Trade Club.
Flavia Giovannelli
Publié vendredi 04 mars 2022
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#Commerce Fédération du commerce genevois et Trade Club fusionnent et deviennent GenèveCommerces.
Genève Commerces, qui a vu le jour en ce début d’année, fait ses premiers pas sous une double présidence, représentée par Louise Barradi, qui était à la tête de la Fédération du commerce genevois (FCG) et qui est directrice d’exploitation de Fleuriot Fleurs, et de Claudio Marra, qui était président du Trade Club. «Nous comptons nous répartir le travail, sachant que de nombreux dossiers importants nous attendent, tels que les achats transfrontaliers, le virage du e-commerce, les horaires et l’accessibilité des commerces, la question des arcades vides, pour ne citer que ceux-ci», résume Louise Barradi.
La pandémie, qui a engendré de longues périodes de fermeture pour les magasins, a renforcé le sentiment que seule l’union fait la force. L’idée de rassembler les quelque septante-trois membres provenant des deux anciennes associations au sein d’une structure inédite et commune a fait son chemin.
Genève Commerces est née du constat que la majorité des interlocuteurs, tout comme le public, tendent à opposer petits et grands commerces, alors que les uns et les autres poursuivent des objectifs souvent similaires. Les acteurs concernés sont donc arrivés à la conclusion qu’il fallait désormais parler d’une seule voix.
En se dotant d’une association la plus représentative possible des différentes entreprises, le secteur concerné et ses membres disposeront d’une entité disposant de toute la légitimité nécessaire pour être associée aux décisions et démarches qui les touchent directement ou indirectement. Cette nouvelle structure vise également l’agilité. «Pour ces raisons, nous invitons tous ceux qui n’ont pas encore adhéré à Genève Commerces à nous rejoindre», suggère Louise Barradi. «En plus de la défense des intérêts individuels et sectoriels, Genève Commerces fournit également les prestations destinées à faciliter les tâches quotidiennes. Chacun doit ainsi pouvoir exercer ses activités dans les meilleurs conditions possibles». La défense de conditions cadre favorables, tout comme celle du partenariat social, dicte la stratégie globale.
Une charte éthique
Pour renforcer cette idée, la nouvelle association s’est dotée d’une charte éthique, qui figure sur la page d’accueil de son site internet. Ses auteurs ont tenu à mettre l’accent sur la dimension humaine de la branche. Ses clauses veulent ainsi consolider les rapports des membres avec leur personnel, tout comme avec leurs clients, sans oublier l’ensemble des autres interlocuteurs. «C’est une sorte de label de qualité, auquel les membres adhèrent en même temps qu’ils sont affiliés», résume Louise Barradi.
Il sera important de créer une ambiance agréable à Genève, pour redonner le goût et le réflexe à la population de s’y balader. «Il serait bon de trouver des idées alléchantes pour que les gens aient envie de fréquenter le centre-ville à tout moment, y compris durant le week-end. Pour cela, le renforcement d’une belle offre locale est fondamental, tout comme le fait d’avoir une approche qui englobe l’offre de divertissement ou de restauration», relève encore Louise Barradi.
Après deux années particulièrement éprouvantes, Genève Commerces aspire à être l’interlocutrice de référence de sa branche en reprenant le flambeau de la FCG et du Trade Club et en espérant rendre son rayonnement au commerce de détail genevois.
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