Paroles de président: Sean Power, président de l'AGEP
Sean Power, président de l’Association genevoise des écoles privées.
Propos recueillis par Steven Kakon
Publié jeudi 27 mars 2025
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#Ecoles privées
Entretien avec Sean Power, président de l'Association des écoles privées de Genève.
Quels sont les critères pour rejoindre l’AGEP?
Pour devenir membre de l'AGEP, qui compte actuellement quarante-quatre membres, les écoles privées doivent avant tout présenter un projet pédagogique de qualité et veiller à ce que l'école soit dotée d'un personnel pleinement qualifié. De plus, elles doivent être dotées d’une structure administrative et financière solide, avoir un certificat de qualité reconnu et bénéficier de locaux adéquats et en phase avec le projet pédagogique. En outre, l’école doit avoir reçu une autorisation d’exploitation du département de l’instruction publique et avoir deux ans d’exercice avant de pouvoir déposer sa demande. Une fois celle-ci déposée, l’AGEP visite l’école et s’entretient avec la direction, lui présentant notamment les éléments essentiels de son code de déontologie. Le comité rend finalement un préavis à l’Assemblée générale, qui ratifie ou non la demande.
Pourquoi avoir organisé des portes ouvertes cette année?
J’aimerais tout d’abord rappeler que 17% des élèves du canton sont scolarisés dans le privé, ce qui est un chiffre exceptionnel! Cette initiative a donc été proposée par le comité de l’AGEP pour montrer la diversité et la richesse de l’enseignement privé à Genève et permettre à chaque école de présenter son projet pédagogique.
A quand remontent les dernières portes ouvertes?
C’est la première fois que l’AGEP organise de telles portes ouvertes. En revanche, de nombreux événements ont lieu régulièrement, le plus important étant les formations pédagogiques, où les retours d’expérience et le partage de bonnes pratiques permettent à chaque école de profiter de la force du réseau.
A quels défis les écoles privées sont-elles actuellement confrontées?
Le secteur se porte bien. Les effectifs sont en légère croissance ces dernières années. Pour les élèves issus de familles ancrées dans le bassin lémanique, qui constituent un vivier solide, la situation est stable. Pour nos élèves étrangers, nous attendons de voir l’impact des décisions des organisations internationales, qui peuvent avoir des effets boule de neige sur certains secteurs de l’économie genevoise, auxquels nous sommes liés.
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