#Séjourslinguistiques Une entreprise familiale genevoise propose une large gamme de séjours éducatifs à l’étranger et ne cesse d’étendre son offre de destinations.
A Genève, AILS s’est imposée comme tête de file dans l'organisation de séjours et de voyages linguistiques, en proposant une vaste sélection de destinations attrayantes et de programmes sur mesure. L’entreprise familiale est le produit d’une rencontre fortuite entre une Suissesse de Bâle et un Français de Paris dans une salle de classe en Floride, en 1994.
En 1996, le couple s’installe à Genève et, la même année, Barbara Bonnal lance AILS. Cette initiative, à laquelle s’allie son époux Denis, est née de la volonté de créer une entreprise qui reflète leur passion pour les langues et qui offre des séjours linguistiques de qualité.
Circonscrit aux Etats-Unis dans un premier temps, puis étendu au Canada, à l’Angleterre et à l’Allemagne, le catalogue n’a cessé de s’élargir à de nouveaux pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne, le Costa Rica, le Mexique et l’Argentine. Il s’est étendu plus récemment à la Corée du Sud et au Japon.
«Nous sélectionnons les écoles que nous visitons, tout en essayant de questionner les étudiants sur place», explique Denis Bonnal. Les personnes sont ensuite orientées en fonction de leurs attentes, sachant que certaines d’entre elles «ne savent pas du tout où se diriger», précise-t-il avant de poursuivre: «On leur sert de guide de voyage». L’avantage de passer par une agence étant de «recevoir des conseils objectifs».
L’accompagnement est assuré sur toute la durée du séjour par une seule personne de contact à Genève, tant sur les aspects liés aux cours qu’au logement si la formule complète est choisie. «On les guide aussi pour les visas», ajoute Denis Bonnal.
La clé du succès? «Nous sommes honnêtes», s’exclame Denis Bonnal. Par exemple, la distance entre l’école et le domicile communiquée au client correspond à la réalité. Le couple place la qualité et la satisfaction du client avant la rentabilité. Le chemin de l’entreprise n’a pas été sans embûche. Le covid-19, de par l'interdiction de voyager, a conduit à la fermeture de toutes ses agences, à l'exception de celle de Genève, qui a pu être sauvée.
Sur le marché, la concurrence reste rude. Elle est même «déloyale», complète Denis Bonnal en évoquant des entreprises mieux rémunérées avec des commissions plus généreuses liées au volume d’étudiants qu’elles attirent dans les écoles. De ce fait, elles proposent des tarifs toujours plus attractifs sur lesquels «nous sommes obligés de nous aligner», conclut-il.
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