Spark: accent sur l'employabilité et la compétitivité

Spark accueillera ses premiers occupants en octobre prochain.
Spark accueillera ses premiers occupants en octobre prochain.
Catherine Garavaglia
Publié vendredi 25 août 2023
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#spark Spark, c’est l’étincelle qui donne vie à un magnifique générateur de compétences.

Frank Sobczak, vous êtes directeur formation à la FER Genève et vous participez au pilotage du projet Spark. Dites-nous en plus sur ce projet.

Spark, c’est l’étincelle qui donne vie à un magnifique générateur de compétences. C’est un campus, situé à Plan-Les-Ouates. Il est l’aboutissement de la recherche de locaux pour nos associations. On y trouvera les centres de formation de neuf associations, équipés de technologies permettant d’anticiper l’évolution des métiers pour les cours interentreprises destinés aux apprentis, mais également pour la formation continue des employés. On y trouvera également les unités de formation de partenaires de l’insertion et de la réinsertion professionnelles.

Qui a lancé ce projet?

Il résulte de la réflexion menée par la FER Genève dès 2015, à la demande de certains de ses membres. Il est important de relever que le propriétaire immobilier de ce projet est la CIEPP, notre caisse de prévoyance de deuxième pilier.

Le chantier est presque terminé, quand débutent les activités?

Trois moments clé sont à retenir pour la mise en exploitation de Spark. Les premiers locataires, dont le centre de formation de la FER Genève, s’installeront en octobre 2023. En janvier 2024, 50% des locataires seront présents et le restaurant d’application entrera en activité.A la rentrée 2024, la totalité des locataires seront opérationnels. Une année pleine est nécessaire pour que ce campus de trente-cinq mille mètres carrés trouve son rythme de croisière.

En quoi ce campus est-il innovant?

La première innovation est de réunir cet ensemble de prestataires dont les activités sont dédiées à la formation et à l’insertion professionnelle. Ces forces communes auront un impact fort sur l’employabilité et la compétitivité des entreprises. Au niveau des infrastructures, Spark dispose d’un auditorium de trois cents places qui permettra l’organisation d’événements liés à la formation. L’atrium est la zone d’accueil pensée comme un lieu de vie. Les visiteurs et les participants pourront y boire un café, y recharger leur portable ou accéder aux commerces du rez-de-chaussée. Enfin, le centre de formation de la FER Genève a mis en place une salle spécialement conçue pour les formations intégrant simultanément un public en présentiel et à distance.

Cela fait beaucoup de changements pour le département formation de la FER Genève!

Effectivement! Mais nous devons évoluer, car notre ambition est de pouvoir offrir aux employés et aux employeurs la possibilité de renforcer leurs compétences dans un environnement de plus en plus digitalisé. Nous créons aujourd’hui un écosystème qui veut incarner la vision de «se former tout au long de la vie». Les formations proposées par la FER Genève auront lieu sur plusieurs sites, tant au 98, rue de Saint-Jean, le siège de la FER Genève, qu’à Spark, en présentiel ou à distance, et elles s’adresseront à un public multigénérationnel.

Quel est votre état d’esprit juste avant l’ouverture?

Je suis très heureux de constater l’engagement des associations patronales dans ce projet. Il symbolise leur mobilisation en faveur de la formation professionnelle à Genève. J’ai aussi beaucoup de fierté à participer à un projet d’une telle envergure. Ce campus offrira des conditions optimales pour le plaisir d’apprendre, mais nous ne pourrons l’exploiter et le faire vivre pleinement qu’avec l’implication de nos membres. Je leur donne donc très vite rendez-vous à Spark! n

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