Véronique Kämpfen Rédactrice en chef Publié vendredi 26 mai 2023
Lien copié
Le 1er juin, la FER Genève aura un nouveau directeur général, Philippe Fleury. Il succédera à Blaise Matthey, qui dirige la fédération depuis 2007 et qui y aura travaillé 35 ans.
De l’extérieur, beaucoup de questions nous parviennent pour savoir comment se passe cette transition. Que pouvons-nous y répondre? Tout d’abord que tout changement suscite naturellement des questionnements. C’est pourquoi les programmes des écoles de management proposent d’aborder ce sujet. L’homme est un animal qui aime ses habitudes et son petit train-train. Tout ce qui vient les bousculer est, dans un premier temps, peu confortable.
Ces programmes insistent sur l’importance accordée à la préparation au changement au sein d’une entreprise. Celui-ci doit être mené tant au niveau logistique que culturel. En cela, la phase de transition entre les deux directeurs généraux, qui aura duré cinq mois, s’est révélée positive, ayant permis à l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs de prendre conscience des développements à venir. Une fois ce premier jalon posé, une nouvelle vision peut être expliquée et déployée avec l’adhésion de tous. A la FER Genève, ce processus est accompagné par son comité directeur et notamment par son président Ivan Slatkine. Sa présence et son appui témoignent de la volonté d’évolution et de continuité qui présidera aussi aux choix de la nouvelle direction. Au cours de la dernière assemblée générale, Philippe Fleury a ainsi fait état de son envie d’être au service de la communauté de la FER Genève, en restant proche de l’économie et des entreprises genevoises et romandes et de les placer au cœur de son action.
A l’aube du 1er juin, je me réjouis de travailler avec Philippe Fleury, homme perspicace et franc. Je fais partie de ceux qui pensent que le changement est profitable, parce qu’il permet de porter un œil neuf sur une organisation et de voir un environnement connu au travers de nouveaux questionnements. Et puisqu’un renouvellement de direction est aussi le moment de faire le bilan de son propre engagement, permettez que je vous dise le plaisir que j’ai eu à travailler avec Blaise Matthey, homme intelligent et ouvert, à l’humour tout britannique. Nous avons mené de nombreux projets en tandem, qui ont servi à développer la communication de la fédération. Je le remercie pour la confiance accordée et le dynamisme professionnel développé ensemble. Nouer une relation de travail harmonieuse sur le long terme est un privilège. Expérience à renouveler sans modération!
En autorisant les services tiers, vous acceptez le dépôt et la lecture de cookies et l'utilisation de technologies de suivi nécessaires à leur bon fonctionnement. Voir notre politique de confidentialité.