ChatGPT et autres intelligences artificielles, une chance pour les PME?

Intelligence articificielle générative: on lui demande ce que l’on veut, elle le fait pour nous...
Intelligence articificielle générative: on lui demande ce que l’on veut, elle le fait pour nous...
Pierre Cormon
Publié le vendredi 17 novembre 2023
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#Intelligence artificielle L’agilité des PME leur donne un avantage pour tirer parti des IA génératives comme ChatGPT ou OpenAssistant, estiment des spécialistes.

Les intelligences artificielles (IA) génératives? «Ce sont des intelligences artificielles auxquelles on peut expliquer ce qu’on veut, et qui le font pour nous», précise Olivier Sandoz, directeur général adjoint de la FER Genève. Pensez par exemple à ChatGPT, OpenAssistant ou DALL-E, qui peuvent produire des textes, du code informatique ou des images. Ces logiciels pourraient transformer le monde du travail dans une mesure peut-être comparable au world wide web, et les PME sont bien placées pour en tirer profit. Encore faut-il les utiliser à bon escient. C’est ce qu’ont expliqué les participants à un événement et à une formation sur le sujet, qui ont été organisés le 3 et le 30 mai par la FER Genève, Heidi.news et la fondation impactIA.

Les PME peuvent facilement se lancer

Pourquoi les PME sont-elles avantageusement placées? D’abord parce qu’elles ont des circuits de décision courts et une bien plus grande souplesse que les grandes entreprises, estime Timothy O’Hear, cofondateur d’impactIA, une fondation qui cherche à orienter l’utilisation de l’intelligence artificielle vers le bien commun. Elles peuvent donc facilement se lancer.

Ensuite, parce que contrairement, par exemple, à la blockchain, certaines intelligences artificielles génératives sont très faciles d’usage. «On dialogue avec elles de manière naturelle», note Delphine Seitiée, secrétaire générale d’Alp-ICT, une plateforme de mise en réseau et de promotion du numérique.

Textes vs images

C’est surtout vrai pour celles qui produisent du texte (Chat-GPT, OpenAssistant, Bing Conversation, par exemple). Générer des images fixes ou animées de bonne qualité avec une IA (DALL-E, dreamstudio, Bing images, Bing videos, etc.) demande en revanche beaucoup plus de travail. «S’il s’agit de trouver une illustration pour une présentation, je vais beaucoup plus vite en allant sur Adobe Stock» (une banque de données d’images - ndlr), raconte Laura Tocmacov, cofondatrice et CEO de la fondation impactIA.

Quoi qu’il en soit, tout bouge très vite et des domaines comme le management, la communication, le graphisme ou le développement de logiciels ont été ou devraient être bouleversés par les intelligences artificielles génératives. Mieux vaut donc participer au mouvement tôt, pour l’accompagner plutôt que de le subir.

Et pour tirer le meilleur parti des intelligences artificielles génératives, mieux vaut intégrer quelques bonnes pratiques.

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