#Travail Le palmarès Best Workplaces récompense chaque année les entreprises ayant une politique active en matière de bien-être au travail.
Great Place to Work. C’est la certification qu’ont reçue cette année en Suisse cent cinquante-neuf organisations «où il fait bon travailler», parmi lesquelles soixante-cinq ont été récompensées comme Best Workplaces. Elles ont été retenues parmi les deux cent cinquante organisations avec lesquelles la société spécialisée dans la mesure de la qualité de vie au travail collabore. Leur nom est dévoilé sur greatplacetowork.ch.
Sur la plus haute marche du podium de la catégorieLarge, (250 employés et plus), on trouve l’entreprise Hilti, active dans la production et la vente d’outils destinés aux professionnels de la construction et du bâtiment. «Hiltli a reçu le prix spotlight award leadership cette année. L’entreprise se distingue par une stratégie de la direction claire, une cohérence entre la parole et les actes et une bonne communication en amont des changements», explique Carole Bagnoud, co-actionnaire et consultante au sein de Great Place to Work Suisse.
Confiance
Dans cette enquête réalisée dans plus de cent septante pays, c’est la confiance des salariés qui est mesurée. «Ce sont les employés qui décernent le label», relève Carole Bagnoud. Pour ce faire, ils doivent individuellement répondre au Trust index, composé de soixante questions portant sur cinq dimensions: crédibilité, respect, équité, fierté et convivialité. Près de 90% des collaborateurs des Best Workplaces confirment l’excellente culture de leur entreprise. C’est 25% de plus que dans le benchmark représentatif suisse. «La culture d’entreprise est le moteur de l’engagement», analyse Carole Bagnoud, rappelant que les Best Workplaces «se démarquent par la qualité du management». Septante-huit pour cent des employés sont convaincus que le management représente les valeurs de leur organisation, et 79% sont sûrs que le management tient ses promesses.
Recommandations
Pour obtenir la certification, il faut obtenir une moyenne supérieure ou équivalente à 65% de réponses positives et atteindre un taux de participation qui réduit la marge d’erreur des résultats à plus ou moins 10%. Pour la participation au ranking des Best Workplaces, le taux de participation exigé est plus élevé, car la marge d’erreur tolérée est alors de plus ou moins 5% seulement. La démarche pour l’évaluation en vue d’obtenir le label vient des entreprises elles-mêmes, qui payent pour cela. «Le fait que les entreprises nous rémunèrent n’influence pas les réponses des employés», estime la consultante, précisant que des gardes-fou sont institués en amont de l’enquête. «On exige certaines conditions de participation, comme le fait de ne pas mettre de pression sur les collaborateurs pour qu’ils participent à tout prix à l’enquête ou répondent de manière positive, ou simplement en demandant à un employé s’il a bien répondu au questionnaire. Le non-respect des conditions de participation entraîne la disqualification. De plus, nous effectuons une vérification systématique des commentaires ouverts avant de confirmer la certification.»
Qu’offre la certification aux entreprises concernées? «C’est une reconnaissance à l’externe», répond Carole Bagnoud, citant l’exemple de l’entreprise ello communications, au quinzième rang de la catégorie Very small, qui a témoigné de l’augmentation du nombre de candidatures spontanées après avoir reçu le label. De plus, c’est «un outil de diagnostic» et ce qui compte, c’est la manière dont l’entreprise va gérer les résultats et les recommandations que nous lui transmettons, en suivant les champs d’amélioration que les employés ont mis en évidence», conclut-elle.
Zoom sur la Suisse romande
Pour déterminer les Best Workplaces en Suisse romande 2024, 10 500 employés ont été interrogés. Soixante organisations ont été certifiées Great Place To Work, parmi lesquelles vingt-cinq ont été désignées Best Workplaces. On y trouve par exemple ello communications, Alohi, Interiman Group ou Lilly. Les Best Workplaces en Suisse romande diffèrent légèrement de celles de Suisse allemande, avec des écarts notables dans des domaines tels que l'incarnation des valeurs de l'entreprise par la direction (90% des Best Workplaces en Suisse romande contre 84% pour celles de la partie germanophone), la célébration de l'innovation (90% contre 84%) et la vision claire des objectifs de l’organisation par la direction (89% contre 84%).
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